Comme le rappelle Isabelle Lacroix, on entend trop peu souvent la parole collective des enfants accueillis ou anciennement accueillis à l’Aide Sociale à l’Enfance, et ce malgré la loi de 2002-2 instaurant des espaces de discussion collective dans les foyers et les structures d’accueil familial (Conseil de Vie Sociale).
Au-delà de la période d’accueil durant l’enfance, on entend également trop peu de sortants de l’ASE prendre la parole pour apporter leur retour d’expérience et leur expairtise sur les questions de protection de l’enfance.
Cette situation s’explique par le manque de visibilité dans l’espace public des questions liées à l’Aide Sociale à l’Enfance (eh non... la DDASS n’existe plus depuis plus de 35 ans !). Cette méconnaissance renforce par elle-même les clichés liés au vécu des enfants accueillis en protection de l’enfance et donc la difficulté à en parler, même à l’âge adulte.
La fonction d’une association comme REPAIRS! et celle des ADEPAPE est de porter haut une parole collective en se servant du groupe comme support d’étayage. Pour faire face à la difficulté de parler de son parcours à l’ASE, nous pensons que le détour par le collectif offre une partie de la solution : réinverser le stigmate et proposer des discours positifs sur l’ASE.
Notre parti pris est simple : avoir vécu en famille d’accueil ou en foyer durant son enfance ne représente ni un stigmate ni statut dans lequel il faudrait s’enfermer ! Quelles que soient les difficultés rencontrées durant l’enfance (et cela ne concerne pas uniquement les enfants accueillis à l’ASE, loin de là !), l’adversité a nécessairement créé des choses positives : combativité, capacité d’adaptation, empathie, force de résilience… parfois les quatre à la fois et bien plus encore !
C’est en s’appuyant sur ces affects positifs que REPAIRS! et les ADEPAPE participent aux débats et consultations pour réformer la protection de l’enfance, dans un juste équilibre entre le témoignage et l’expairtise .
Par conviction et affiliation à la FNADEPAPE, reconnue d’utilité publique, REPAIRS! demande :
N.B. : Les revenus minimums d'existence souvent évoqués au profit des jeunes, pour la plupart étudiants, sont des pistes intéressantes. Toutefois, ces mesures seraient insuffisantes pour les jeunes en absence de véritable soutien familial et laisseraient les plus défavorisés sans réelle perspective.
Au-delà de la période d’accueil durant l’enfance, on entend également trop peu de sortants de l’ASE prendre la parole pour apporter leur retour d’expérience et leur expairtise sur les questions de protection de l’enfance.
Cette situation s’explique par le manque de visibilité dans l’espace public des questions liées à l’Aide Sociale à l’Enfance (eh non... la DDASS n’existe plus depuis plus de 35 ans !). Cette méconnaissance renforce par elle-même les clichés liés au vécu des enfants accueillis en protection de l’enfance et donc la difficulté à en parler, même à l’âge adulte.
La fonction d’une association comme REPAIRS! et celle des ADEPAPE est de porter haut une parole collective en se servant du groupe comme support d’étayage. Pour faire face à la difficulté de parler de son parcours à l’ASE, nous pensons que le détour par le collectif offre une partie de la solution : réinverser le stigmate et proposer des discours positifs sur l’ASE.
Notre parti pris est simple : avoir vécu en famille d’accueil ou en foyer durant son enfance ne représente ni un stigmate ni statut dans lequel il faudrait s’enfermer ! Quelles que soient les difficultés rencontrées durant l’enfance (et cela ne concerne pas uniquement les enfants accueillis à l’ASE, loin de là !), l’adversité a nécessairement créé des choses positives : combativité, capacité d’adaptation, empathie, force de résilience… parfois les quatre à la fois et bien plus encore !
C’est en s’appuyant sur ces affects positifs que REPAIRS! et les ADEPAPE participent aux débats et consultations pour réformer la protection de l’enfance, dans un juste équilibre entre le témoignage et l’expairtise .
Par conviction et affiliation à la FNADEPAPE, reconnue d’utilité publique, REPAIRS! demande :
- L'égalité de droit des jeunes issus des services de l'ASE entre 18 et 21 ans, quel que soit leur département de résidence.
- Une réflexion quant au droit à l'échec, sans rupture immédiate de la relation contractuelle.
- Une poursuite de cette aide au-delà de 21 ans, dans le cadre des politiques départementales de lutte contre les exclusions.
- Un partenariat négocié et conventionné avec l'Association Départementale d'Entraide, qui participe à l'effort d'insertion sociale (224-11 du Code de l'Action Sociale et des Familles).
N.B. : Les revenus minimums d'existence souvent évoqués au profit des jeunes, pour la plupart étudiants, sont des pistes intéressantes. Toutefois, ces mesures seraient insuffisantes pour les jeunes en absence de véritable soutien familial et laisseraient les plus défavorisés sans réelle perspective.